C'est bien habile de naître. D'autant plus quand vos parents apposent sur vous le délicat patronyme de 'Viggo Mikolajczak'. Pourtant, malgré cela la vie continue à un point tel qu'aujourd'hui les années défilent. J'atteins d'ailleurs le score honorable des 16 ans. Alors, bien sûr, il m'est arrivé des soucis. J'ai eu bon nombre de cicatrices, de peines de coeur et de cheveux blancs. Cela ne m'a tout de même pas empêché d'atterrir parmi une bande d'étranges animaux, camarades pour un temps. J'ai été envoyé à Serpentard. Sinon, je suis un sorcier d'origines Mêlées et je vis à Londres si ça vous tente, passez me faire un coucou... mais je vous précise d'emblée : je suis bisexuel ! Enfin, je vous conjure de ne pas révéler mon secret qui est [OK STAFF], cela pourrait me porter préjudice car je suis élève

La famille Mikolajczak n’avait pas toujours été telle que l’on peut la connaitre aujourd’hui. En fait, elle faisait parti de la petite bourgeoisie polonaise. Et puis bien sûr le monde a vrillé, comme chacun le sait. Hitler était arrivé au pouvoir et le monde s’embrasait. Les Mikolajczak sont donc partis se réfugier à Londres. Leurs quelques richesses emportées sous le bras, ils les vendirent assez vite, histoire de tenter de subvenir à leurs besoins. Le père, Atan, décida aussi d’investir dans un fond de commerce. La ruine et le déshonneur semblait pointer le bout de son nez, mais c’était sans compter sur le sens des affaires d’Atan.


Car bien vite le fond de commerce devint rentable, bien au-delà de toutes les espérances. Les assurances Mikolaj étaient un gage de sécurité, surtout en ce temps de troubles. Bien vite, Atan du se résoudre à ouvrir une autre boutique, puis deux, puis trois, puis une quinzaine. Une fortune venait s’amonceler aux pieds des Mikoljczak. Et ce fut à cet instant qu’un bébé, Viggo, déboula dans la vie de ses parents. Comme on pourrait le penser, Viggo est arrivé ni trop tôt, ni trop tard. La richesse de ses parents était apte à combler ses moindres désirs tandis que les parents se targuaient d’avoir un héritier et de pouvoir être le centre des préoccupations du monde mondain.

Car les portes de la bourgeoisie londonienne leur fut bien vite ouvertes. D’autant plus que les assurances du père fusionnèrent avec un puissant groupe bancaire duquel Atan prit la direction. Jamais plus l’argent ne manquerait, dorénavant.


Viggo avait un an lorsque ses premiers caprices se manifestèrent. En fait, il frappait avec brutalité sa nourrice qui ne cédait pas à ses caprices. Et si elle ne pliait pas, alors il pleurait à n’en plus finir. Dans les pleurs et les hurlements, il attendait ses parents. Lorsqu’ils entraient dans l’hôtel particulier de la famille, lorsqu’ils voyaient leur chérubin en sanglot, ils regardaient d’un air féroce la nourrice et la congédiait. C’est ainsi qu’une soixantaine de femmes se succédèrent sans jamais durer plus d’un mois. On dit même qu’une employée se suicida. Les journalistes voulaient en faire les choux gras de leur journal mais il se trouva qu’à la tête de ceux-ci ce fut des amis d’Atan. L’affaire fut donc étouffé et l’on décida de ne plus employer de nourrice.

Viggo avait environ trois ans lorsque la tante Rosine débarqua. Chignon emballé dans un filet, veines apparentes sous la peau ridée et voix grinçante, comme les charnières non huilée d’une porte seiche. Trois ans à peine, mais l’enfant était bien décidé à tenir tête à la grabataire. Elle se targuait de mater les récalcitrants, lui se vantait de vaincre les dominatrices.

Le petit jeu de Viggo dura des années. Jamais il ne vint à bout de la tante Rosine. Il s’avéra qu’elle était tenace. Et mettre le feu à son chignon, jeter le chat par la fenêtre, planter sa fourchette dans sa cuisse ou couper ses tricots ne vinrent jamais à bout de sa détermination inébranlable. Et puis, un jour qu’elle se pencha par la fenêtre pour s’occuper des quelques fleurs en pots, Viggo eut une lueur dans le regard, il accéléra jusqu’à la percuter…

Jamais plus on n’entendit parler de tante Rosine. Les parents décidèrent de ne plus mettre sous tutelle leur fils puisque, après tout, il ne restait qu’un an avant son entrée à Poudlard. Car le petit Viggo avait déjà dix ans. Et l’on se doutait qu’il serait un sorcier puisque madame en était une. Ses parents, défunts, avaient été d’éminents sorciers polonais qui occupaient des postes d’importance au Ministère de la Magie de Pologne. Hélas, ils n’avaient pas survécu à la vague antisémite.

Toutefois l'entrée du jeune homme à Poudlard n'était pas couru d'avance pour deux raisons : 1. Viggo n'avait pas encore découvert ses pouvoirs 2. n'étant pas britannique d'origine, on ignorait s'il allait devoir aller à Poudlard ou à Varsovie. Le sujet se révéla être délicat, puisque une dispute éclata entre les deux parents alors que Viggo demandait si allait un jour aller à l'école. Il ignorait encore tout de la magie, contrairement à ses parents. La mère rentra dans une telle fureur que la table en bois massif de la salle à manger, sur laquelle ils étaient attablés, trembla et se fissura de bout en bout. Viggo était tétanisé. Il savait que peu de personnes avait plus de caractère encore que sa mère. Viggo lui-même n'arrivait pas à lui tenir tête. Il voyait déjà dans sa tête des images sordides, comme sa mère qui jetait, de rage, un couteau dans la tête de son mari, ou encore sa mère se lever et courir et se jeter par la fenêtre pour s'envoler dans le ciel. Mais rien de tout ça n'arriva. En fait, les sons disparurent, comme écrasée par un mur invisible. Viggo ouvrit les paupières qu'il avait closes par crainte. Une étrange bulle violette l'entourait comme pour le protéger de toute attaque. Il était tétanisé. Il ne comprenais pas. Alors il se leva et tenta de sortir de la bulle mais à mesure qu'il se levait et marchait, elle se déplaçait de concert. Ainsi, la bulle était inatteignable pour ses petits bras et ses parents ne pouvait la forcer.

La découverte de ses pouvoirs fut donc accompagnée par la découverte de Ste Mangouste. Et il apparut que Viggo aimait beaucoup cet endroit. Il était resté une semaine (trois jours pour réussir à le sortir de la bulle violette et quatre jours d'observations) mais s'était adonné à quelques plaisirs exquis tels que faire du trampoline sur les petits comateux ou faire éclater en sanglot les vieillards. Il se révéla d'ailleurs être très fort dans ce dernier exercice, illustration de sa future force de manipulation.


Puis la lettre arriva enfin : c'était à Poudlard qu'il irait. Viggo n'avait pas très envie d'y aller, pour dire vrai. Il redoutait un peu de devoir affronter tant de personnes, tout un château. Il voulut retarder d'un an son entrée mais, comme vous le savez, sa mère n'est pas une femme tendre. Aussi, tous ses efforts furent vains : il alla à Poudlard, en temps et en heure. Tous les préparatifs furent dirigés par les parents, pourtant aucun n'accompagna Viggo sur le Chemin de Traverse. Il fut décidé qu'une bonne ferait très bien l'affaire pour l'y accompagner, à condition qu'elle soit sorcière. Pourtant, la mère de Viggo ne voulait plus s'embêter à cacher ses pouvoirs maintenant que son fils était conscient de sa véritable nature. Aussi congédia-t-elle la dizaine de bonnes moldues. Deux elfes de maison débarquèrent alors. Viggo les rencontra à son retour du Chemin de Traverse. De prime abord il les trouva affreux, mais en fait il s'avéra vite que sa baguette s'enfonçait extrêmement bien dans leur peau, ainsi fut donc trouvés les nouveaux martyrs de Viggo.


Le train allait s'élancer en direction de Poudlard mais viggo n'y était toujours pas monté. Il avait sorti sa baguette et menaçait quiconque s'approchait de lui de recevoir un sort de sa facture. Personne ne broncha. Un cercle c'était formé autour de lui, en même temps qu'un silence gêné. Puis Mme Mikoljczak brisa le cercle et pointa sa baguette sur son fils, l'air sombre et agacé.

"Pose ça Viggo, je ne voudrais pas te faire de mal." - pourtant elle montrait les crocs, comme un bouledogue devant un caniche duquel il ne ferait qu'une bouchée. Viggo, néanmoins, ne sourcilla pas. Il semblait être déterminé à ne pas aller à Poudlard, ni à montrer dans ce train lugubre. Un "bang!" retentit alors sur le quai, se répercutant contre les murs. La fumée du train avait toutefois caché la scène, et ce ne fut que lorsque le nuage blanc s'estompa que chacun comprit que la mère avait jeté un maléfice au fils, qui était étendu sur le sol, la tête en sang, désarmé.

"Maintenant tu vas monter dans ce train et aller à Poudlard, et tu te souviendras aussi que quoi qu'il arrive je suis ta mère et par conséquent je suis plus forte et plus entraînée que toi. Je pourrais toujours te faire la peau mon petit."

Rouge de rage, Viggo s'installa dans le train. Il prit le premier compartiment qu'il vit. Des fillettes vinrent le rejoindre, une minute après qu'il se soit installé, un quart de seconde avant que le train de ne s'élance. Visiblement, elle voulait que le premier année leur redonne leur place. Viggo les écouta, puis il sortit les crocs, comme sa mère...

Le compartiment fut laissé à Viggo, les fillettes ayant fuit en titubant. Bientôt quelques élèves masculins vinrent lui souhaiter la bienvenue, tandis que les filles semblaient vouloir l'éviter. Sa réputation commençait à s'asseoir alors même qu'il n'avait que trop peu joué... Viggo regardait le paysage défiler sous ses yeux... En fait, Poudlard était peut-être fait pour lui plaire.

Et voici qu'arrive l'instant confidence. Sache, grand gourou que mon véritable prénom est Viggo et que j'ai 18 années au compteur. Du coup j'ai genre plein d'expérience en RP et je peux tout envoyer valser avec un 100 de lignes dans ta face ! Ouais, je sais, ça fait mal... Mais tu vas comprendre ta douleur surtout quand tu me verras débarquer ici tous les sept matins, d'autant plus que j'ai la tronche de Dimitri Vankerkoven. Et tu ne trouveras jamais rien à redire sur moi car j'ai lu le règlement comme un petit mouton. En voici la preuve : [ok].

Est-ce qu'il est utile de dire que j'ai connu le forum sur par mes propres moyens et que j'en pense tout le bien possible... Pourtant, je n'aime pas mon avatar, mais on dira que mon nom à coucher dehors vient rattraper le tout !